Carnet du jour dans le poulailler

Lundi dernier, en apportant le déjeuner matinal des poules, j’ai été surprise de voir que beaucoup manquaient à l’appel de la nourriture. Mais où sont elles donc passées ?

Mes interrogations ont vite été levées lorsque j’ai vu un premier cadavre près du grillage du poulailler, mon joli coq était mort. Un peu plus loin, ce sont deux poules que j’ai découvert ainsi.

Pendant que les survivantes mangent, je fais le compte des absentes : dix manquent à l appel, c’est 50% de mon cheptel qui a servi de nourriture à des chiens ou des renards.

Difficile de commencer sa journée de travail dans de telles conditions mais je n’ai pas nourri tous les animaux et je dois malgré tout continuer ma journée de travail. C’est en allant chercher du foin que je découvre dans le fenil une poule grise, vivante, couchée sur une botte.

Qu'il est bon d'être au calme
Qu’il est bon d’être au calme

Lorsque je m’approche d’elle pour la faire descendre du fenil afin qu’elle puisse aller manger avec ses congénères, voilà qu’elle se met à ronfler. J’insiste un peu et je découvre six jolis petits poussins.

Les nouveau-nés
Les nouveau-nés

Décidément, ce lundi n’est pas une journée comme les autres, c’est tout de même un peu tôt dans la saison pour que naissent des pioupious !

Je descends tout le monde dans la grange et improvise une nurserie ou les bébés seront à l’abri du vent et trouveront de la chaleur sous le ventre chaud de leur maman.

Après la mort, la vie, c’est sur cette note joyeuse que ma journée continuera