Un Briard au travail

En bon chien de berger, Hestia est sans arrêt à la recherche de travail.

Il était une bergère, et ron et ron petit patapon...
Il était une bergère, et ron et ron petit patapon…

Lorsque il est l’heure de rentrer les chèvres elle est toujours la première pour donner un coup de main patte.

S’il est de notoriété publique que les ânes sont têtus, les chèvres ne sont pas en reste et refusent parfois d’obéir. Hercule qui n’a peur de rien ne se laisse pas faire.

Tu veux goûter à mes cornes ?
Tu veux goûter à mes cornes ?

Heureusement, super Hestia adore suivre son instinct de Berger de Brie et rassembler les animaux ; du coup, même sous la menace, elle ne lâche rien et s’acquitte avec joie de sa tâche sans se faire intimider.

Même pas peur...
Même pas peur…

Et Hercule, comme sa sœur et sa maman rentreront à la bergerie pour y passer la nuit.

Premiers jours d’un berger (de Brie) à la ferme

Comme annoncé dans le billet précédent, nous sommes allés Samedi 27 mai chercher notre petite briarde à Allemagne en Provence, chez Richard Del Olmo. Notre sympathique berger n’était pas là puisqu’il gardait ses chèvres, aussi c’est sa compagne qui nous a reçu et qui nous a remis notre nouvelle petite protégée que nous avons baptisé du nom de la déesse Greque Hestia (Ἑστία ), déesse du feu sacré et du foyer. Elle n’est pas la fille de Cronos et de Rhéa mais d’Eragon des Plaines de Brotonne et d’Esta de la Cité Paradis.

Son premier trajet en voiture, malgré 4h15 de route s’est bien déroulé et Hestia à passé sa première nuit à la ferme pédagogique de l’Autre Monde à Saint-Jeures (43) puisque nous gardions les animaux de cette amie exploitante exceptionnellement absente ce week-end.

Hestia a pu découvrir les pâtures auvergnates dès le lendemain et s’ébattre et gambader en toute sécurité dans ce havre de paix.

Elle a ainsi pu faire connaissance avec Géode et Gaïa, les deux bergers australiens qui gardent aussi bien les animaux que les les lieux…

… ainsi qu’avec un  étrange animal blanc qui n’a pas vraiment l’air d’appartenir à la race canine même s’il se laisse tranquillement renifler.

Ce fut également pour elle l’occasion de découvrir chevaux, poneys, lapins, mouton (sans “s” puisqu’il n’y en a qu’un), oies, poules, canards, pintades et Rosita la truie…

… sous les regards à la fois attendris et émerveillés de nos enfants Tristan et Nathan qui n’avaient qu’envie de caresser cette boule de poil et et jouer avec leur nouvelle amie à quatre pattes.

Natalie Witz, propriétaire des lieux, ne revenant que demain, Hestia découvrira enfin sa maison de Haute-Loire où elle demeurera quelques mois avant d’intégrer avec nous notre exploitation Bressane.

Exploitation + Chien = Briard : la bonne équation

Comme la plupart des exploitants agricoles, j’ai besoin d’un chien mais, pas de n’importe quel chien. Ce dernier doit pouvoir garder la maison et m’accompagner dans mon travail quotidien, je dois donc le choisir en conséquence, tant au niveau de la race que de sa provenance.

Mon choix s’est rapidement porté sur le Berger de Brie car d’une part il correspond à mes besoins et d’autre part j’en ai déjà eu un et j’en connais les qualités. Il ne me restait plus qu’à trouver l’éleveur approprié.

Après quelques recherches, mon choix s’est porté sur l’élevage de la Cité Paradis de Richard Del Olmo, berger de profession et maître dans le dressage du chien de travail depuis une trentaine d’années. J’ai donc profité du premier mai pour me rendre avec ma petite famille à Allemagne en Provence pour le rencontrer et pour, si j’étais satisfaite de cette visite, choisir un chien.

Nous sommes arrivés à onze heures, heure à laquelle Richard accompagné de trois de ces chiens allait parquer ses chèvres. Une fois son travail accompli, il nous a conduit chez lui et nous a présenté les chiots, la maman ainsi que deux autres Briardes. Nous avons apprécié la sociabilité de ces chiens et la façon dont il s’en occupait et notre choix s’est porté sur une petite chienne noire.

Richard nous a accueilli à sa table avec son épouse et nous avons découvert un personnage aussi atypique que passionnant. Nous sommes repartis de chez lui vers quinze heures très satisfaits de cette rencontre malgré les 840 kilomètres effectués dans la journée.

Nous y retourneront le 27 mai chercher notre nouvelle chienne.