En famille dans le maïs

Que faire le dimanche pour passer un moment en famille ?

Profitons de ce beau soleil de début d’après midi pour faire une balade. Pas une simple balade, un jeu de saison, avec un enjeu à la clé, le gagnant choisira et préparera le repas du soir.

Ouvrons l’œil et... le bon !
Tout le monde est prêt ? C’est parti !

En Bresse, au pays du maïs, une fois la moissonneuse passée, restent toujours quelques “poupées” oubliées par cette dernière.  Le but du jeu sera d’en ramasser le plus possible. Chacun est muni de son sac et de ses yeux de lynx pour pouvoir les repérer.

Ouvrons l’œil et... le bon !
Ouvrons l’œil et… le bon !

Il nous faudra au moins une heure pour faire le tour de la parcelle. De retour à la maison, chacun vide son sac et effeuille ses épis de maïs avant la pesée annonçant le vainqueur du jour.

Le travail n'est pas terminé, effeuillons le maïs.
Le travail n’est pas terminé, effeuillons le maïs.

Comme Claude ne veut pas perdre, il ramasse tous les grains avant la pesée. Il profite même d’un moment d’inattention de notre part pour rajouter des briques au fond de son sac.

"Tous les grammes comptent !"
“Tous les grammes comptent !”

La supercherie n’échappe pas à l’œil averti de Nathan. Du coup, c’est à lui que revient l’honneur de peser les sacs.

Avec le sac, sans le sac, soustraction, résultat.
Avec le sac, sans le sac, soustraction, résultat.

Les résultats sont serrés et, même en enlevant les briques, c’est Papa qui gagne : c’est lui qui nous fera la surprise du repas de ce soir…

Pas d'erreurs dans les chiffres ?
Pas d’erreurs dans les chiffres ?

… Une super pizza faite de P à A par ses soins, la pâte, la sauce, et tout et tout.

La pâte à Papa ;)
La pâte à Papa 😉

hmmm, vivement le prochain challenge, car puisque c’est lui qui cuisine, les enfants et moi avons décidé de toujours le  laisser gagner !

Elle n'est pas belle cette pizza ?
Elle n’est pas belle cette pizza ?

Une fois le repas terminé, avec l’aide des enfants, j’égraine le maïs. Je l’utiliserai pour nourrir les poules et la cochonne. Merci madame la moissonneuse d’en avoir laissé autant sur ton passage.

Egraine
Égrainage du maïs

Promenade à dos d’âne en Bresse innondée

Et si nous profitions d’un arrêt de la pluie pour aller nous promener avec les ânes ? Après avoir sorti les ânes, un brin de toilette et un nettoyage des pieds sont faits.

Un bon brossage, ça fait du bien.
Un bon brossage, ça fait du bien.

Les enfants, très motivés, ont décidé d’apprendre à curer les pieds.

Tristan apprend vite
Tristan apprend vite

Et c’est parti pour un tour. Tristan adore se promener à dos d’âne du coup, Apalou qui a du mal à régler son pas sur le notre se sent responsable de la charge présente sur son dos et décide de ralentir son allure afin de ne pas perdre son précieux colis.

Allez Apalou, en avant !
Allez Apalou, en avant !

Nathan, quant à lui préfère dans un premier temps mener Quanelle en longe. Et comme cette dernière attends un ânon pour le mois de mai, il est plus raisonnable de ne pas la monter.

Viens ma Quanelle, suivons Tristan et Apalou.
Viens ma Quanelle, suivons Tristan et Apalou.

Comme il a beaucoup plu ces derniers jours, les rivières Bressanes sont, comme ça leur arrive régulièrement, sorties de leur lit et les paysages sont impressionnants. Près du pont du moulin de Sagy, l’eau est presque au niveau de la route. Il paraît même que quelques jours auparavant, la Vallière passait par dessus.

Rien que de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut...
Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là-haut…

Un peu plus loin, on peut voir avec cet arbre cassé en deux les traces du passage de la tempête Dirk durant la nuit du 23 au 24 décembre.

Impressionnant !
Impressionnant !

Alors que nous prenons un peu plus loin la desserte* qui rejoint Sagy, nous croisons un couple de promeneurs qui nous conseille de faire demi-tour car le chemin est submergé. Nous suivons donc leur conseil et décidons de faire la route dans l’autre sens. L’absence de pluie n’aura que peu durée, une forte averse décide de nous tenir compagnie pendant dix bonnes minutes et c’est trempés comme des soupes que nous arrivons enfin à la maison.

I'm singing in the rain, just singing in the rain...
I’m singing in the rain, just singing in the rain…

Avant de se sécher, il faut vérifier si des petits cailloux ne se sont pas coincés sous les sabots des ânes et, le cas échéant, les enlever. Heureusement, le soleil a fait son apparition.

C'est Nathan nettoie les sabots d'Apalou
C’est Nathan qui nettoie les sabots d’Apalou

Les sabots étant faits, il ne reste plus qu’à ramener Quanelle et Apalou. Nous pouvons enfin rentrer pour changer de vêtements, nous réchauffer autour du poêle et profiter d’un goûter chaud bien mérité.

Pain perdu façon "Papa"
Pain perdu façon “Papa”

 

*c’est ainsi que les Bressans nomment les chemins de traverse

Une sympathique promenade en compagnie des ânes

Nous avons profité de ce magnifique Dimanche et de la visite d’un couple d’amis et de leurs enfants pour aller faire une grande promenade aux alentours de l’exploitation en compagnie de Rimelle, Apalou et Hestia notre Briarde.

Départ du petit groupe

Rimelle et Apalou sont tellement dociles que les enfants ont à leur grande joie pu les mener chacun à leur tour.

Margot mène Rimelle

Ils en ont également profité pour monter les uns après les autres sur le dos de Rimelle qui s’est volontiers prêtée à l’exercice.

Nathan est fier d’être sur Rimelle

La pause était plus que méritée. Les ânes en ont profité pour se rassasier…

Rimelle & Apalou reprennent des forces

…pendant qu’enfants et chiens se reposaient.

Repos bien mérité

Après ce bénéfique quart d’heure de repos, nous avons repris nôtre chemin afin de terminer la boucle et de rentrer à la maison heureux et satisfaits tant de la promenade que du comportement de nos “grandes oreilles”.

Un terrain ? Et pourquoi pas

N’arrivant pas à trouver une exploitation agricole correspondant à mes besoins, j’ai décidé de regarder du côté des terrains à vendre et, suite à une petite annonce je me suis rendue aujourd’hui en voir un de 5,4 hectares dans le nord de la Drôme.

Le propriétaire actuel y cultive des abricots (environ 400 arbres) mais, pourquoi pas ?

Reprendre son exploitation en plus de l’élevage des ânes est une option à étudier.

L’emplacement me convient mais j’ai quand même quelques interrogations à lever :

  • Quid du nombre important de cailloux ?
  • Le maire serait-il d’accord pour que je puisse construire dessus ?
  • Quelles sont les contraintes qu’occasionne le gazoduc qui passe sur quelques mètres dans l’un des angles du terrain ?

 

Je dois donc me renseigner auprès de mes enseignants sur l’incidence de ces maudites pierres et sur la nature de ce sol sableux limoneux puis, si cela correspond à ma future activité prendre rendez-vous d’abord avec le maire puis ensuite avec les gens de Gaz de France.

La suite dans un prochain billet.