Un Briard au travail – 2ème épisode

Comme l’herbe commence enfin à pousser, je déplace régulièrement le parc de mes chèvres. Je dois donc tous les jours sortir Félicie, Heidi et Hercule de la bergerie afin de les emmener paître.

Chouette, un travail qui me plaît.
Chouette, un travail qui me plaît.

S’il y a quelqu’un qui m’aide et qui prend plaisir à le faire, c’est Hestia, mon Berger de Brie.

Allez, c'est parti, on y va pépère.
Allez, c’est parti, on y va pépère.

Apalou nous regarde passer pendant que je tiens Hercule et Félicie. Heidi suit le mouvement et Hestia est là pour la rappeler à l’ordre si toutefois il lui prenait l’envie de quitter la troupe.

Plus vite les filles, un peu d’exercice ne peut nous faire de mal.
Plus vite les filles, un peu d’exercice ne peut nous faire de mal.

À l’approche du parc, ma chienne accélère le mouvement car si les chèvres sont trop sages, ce n’est pas drôle alors que lorsqu’une d’entre elle s’écarte du chemin, Hestia est toute heureuse de la ramener dans le rang.

Chèvres Boer
Enfin tranquilles, nous pouvons maintenant goûter à cette herbe toute fraîche.

Les chèvres sont arrivées à destination, elles découvrent leur nouvelle pâture. Il ne me reste plus qu’à jouer avec Hestia pour la remercier.

Laquelle de nous deux s'éclate-t-elle le plus ?
Laquelle de nous deux s’éclate-t-elle le plus ?

 

La chèvre Félicie se fait faire les ongles

Les onglons des chèvres, à l’instar des ongles des humains poussent régulièrement et finissent par gêner ces pauvres animaux. Comme il n’existe pas d’institut de beauté caprins, c’est à moi qu’il revient d’effectuer cette manucure pédicure pattucure…

Shlak... Shlak...
Shlak… Shlak…

En ce qui concerne les antérieurs, ma chèvre Boer Félicie se laisse faire sans aucun problème dès lors qu’on la laisse pâturer !

Tant que je peux brouter, tu peux me gratter.
Tant que je peux brouter, tu peux me gratter.

Quant aux postérieurs, c’est une autre paire de manche et la position est plutôt inconfortable mais, bon gré mal gré, Félicie se laisse gentiment faire.

Tu parles d'une position ! Et en plus on me photographie...
Tu parles d’une position ! Et en plus on me photographie…

Heureusement que les mille-pattes ne possèdent pas d’ongles.

Les joies de l’hiver

Les premières gelées étant arrivées, tout fonctionne au ralenti ou ne fonctionne pas du tout. Les tuyaux du puits se sont mis en grève, les ânes ne trouve plus rien à manger au sol, mes neurones  et mes petits muscles sont mis à rude épreuve pour contrecarrer les lois de Mère Nature.

Non ! Je ne suis pas un chamois.
Non ! Je ne suis pas un chamois.

J’ai été obligée de réquisitionner le four à pain pour  Rimelle et Apalou afin d’une part de les abreuver plus facilement avec l’eau de la maison et d’autre part pour qu’ils aient les pieds au sec.

Le four à pain
Et la fournée de pain, elle arrive ?

 

Je n’ai pas changé Quannelle et Cadichon de place; en contrepartie, je leur amène l’eau à l’aide de seaux.

Afin de combattre le froid, les rations alimentaires sont augmentées et je dois casser la glace qui s’est formée dans les bacs plusieurs fois par jours pour que mes animaux puissent boire.

On the rocks ?
On the rocks ?

Mais je ne me plains pas car pour le moment l’hiver à été plutôt clément, ce qui me laisse l’opportunité de mieux connaître mes parcelles (celles qui sont le plus gorgées d’eau) et d’essayer d’envisager de nouvelles solutions pour les années futures.

La nature ne se dompte pas, on doit faire avec tout en recherchant les moyens qui vont nous faciliter le travail. Quel beau challenge….

Un Briard au travail

En bon chien de berger, Hestia est sans arrêt à la recherche de travail.

Il était une bergère, et ron et ron petit patapon...
Il était une bergère, et ron et ron petit patapon…

Lorsque il est l’heure de rentrer les chèvres elle est toujours la première pour donner un coup de main patte.

S’il est de notoriété publique que les ânes sont têtus, les chèvres ne sont pas en reste et refusent parfois d’obéir. Hercule qui n’a peur de rien ne se laisse pas faire.

Tu veux goûter à mes cornes ?
Tu veux goûter à mes cornes ?

Heureusement, super Hestia adore suivre son instinct de Berger de Brie et rassembler les animaux ; du coup, même sous la menace, elle ne lâche rien et s’acquitte avec joie de sa tâche sans se faire intimider.

Même pas peur...
Même pas peur…

Et Hercule, comme sa sœur et sa maman rentreront à la bergerie pour y passer la nuit.

Oui pour la sieste des chèvres mais pas n’importe où!

La vie à la campagne au milieu des animaux peut parfois montrer des situations amusantes et insolites. Pendant que nous déjeunions dehors, Heidi et Hercule, nos bébés chèvres boers se sont intéressés à la brouette. Le temps de prendre l’appareil photo et… voilà le résultat, Hercule est déjà dans la brouette et Heidi, intriguée, se demande ce qu’elle doit faire.

Mais que fais-tu là dedans ?

Comme Hercule a l’air de s’y trouver bien, elle décide de la rejoindre.

Je peux monter avec toi ?

Mais une chevrette et un chevreau dans une seule et même brouette, la position sieste semble compromise.

Oui mais on n’a pas assez de place pour se coucher.

Nos chevreaux essayent alors différentes positions pour trouver un semblant de confort.

Mais si, on n’est pas grosses, on va y arriver.

Enfin elles arrivent en se positionnant tête bêche à trouver la solution idéale pour goûter à une sieste dans cette belle couche qu’est la brouette.

Tu vois, ça valait la peine d’essayer !!!