Jour J – 7, pour alimenter le frigo, la crêpière, la machine à café, l’éclairage et le vidéo projecteur, j’ai besoin de courant. Et comme je ne veux pas de fils qui traînent partout, Claude me réalise une installation permanente.

L'Âne à Nath - Ânière & savonnière
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Jour J – 7, pour alimenter le frigo, la crêpière, la machine à café, l’éclairage et le vidéo projecteur, j’ai besoin de courant. Et comme je ne veux pas de fils qui traînent partout, Claude me réalise une installation permanente.
Jour J – 12, suite à la réfection de la toiture, l’apprenti qui abrite mes ânes a été démoli. Il a donc fallu le “remolir”.
Creuser, bétonner, poser, monter, visser…
Toute la famille a participé au chantier : mes enfants, ma maman, mon beau-père, mon mari…
Il ne reste plus qu’à nettoyer pour que les grandes z’oreilles profitent à nouveau de ce grand abri les jours de pluie.
Quanelle, Rimelle, Soda, D’Artagnan, Dolly et Éclair ayant bien brouté la pâture qui se trouve de l’autre côté de la route et l’herbe ayant repoussé dans la friche, j’ai décidé d’y remettre mes grandes oreilles.
La difficulté, c’est pour l’approvisionnement en eau. En été, j’emmène des bacs pleins avec le tracteur mais comme en cette saison le chemin pour y accéder est détrempé, je ne peux utiliser ce moyen. Et quand on sait que la rivière la Vallière borde ce terrain…il serait dommage de ne pas en profiter
Aujourd’hui, comme j’exposais sur le marché de Noël de Cuisery, j’ai demandé à Claude d’aller voir s’il était possible de puiser de l’eau directement à la rivière puis je suis allé faire mon marché.
C’est dans l’après midi que j’ai reçu ce MMS. Sur le coup, je me suis demandé de quoi il s’agissait puis…
Euréka, Claude doit être au bord de la rivière à travailler sur ce que je lui ai demandé ! Une deuxième photo a rapidement confirmé qu’il s’agissait bien de cela.
Il ne reste plus qu’à vérifier que tout fonctionne et qu’il est possible de remplir rapidement le bac qui permettra à mes grandes oreilles de se désaltérer et pour cela, rien de mieux qu’une vidéo !
Super, rien de mieux que les bonnes vieilles méthodes finalement mais… une fois que le bac est rempli, que fait-on du seau et de la corde ?
Tout est prêt pour accueillir les ânes, il ne reste plus à Claude qu’aller chercher D’Artagnan et Rimelle puis enfin Soda.
Quant à moi, j’attendrai lundi pour rapatrier également Quanelle, Éclair et Dolly .
J’ai reçu fin de semaine dernière le colis qui va cet hiver me faciliter la vie.
Non, je n’ai pas changé d’élevage, il ne s’agit pas d’un filet de pêche.
Je vais aller mettre en place cet objet bizarre.
Tout d’abord, Il me faut des gros bras (ceux de Claude et les miens) afin de déplacer une balle de foin.
Lorsque l’on met le filet en place, il ne serait peut-être pas idiot de penser à enlever avant l’espèce de filoche qui maintient la balle.
Maintenant il faut retourner la balle pour pouvoir refermer le filet. Allez Claude, un petit effort s’il te plaît.
Et on essaie de bien viser.
Je n’ai plus qu’à attacher le filet à une poutre et hop, le tour est joué.
Apalou et Djinn vont pouvoir manger directement à la botte sans éparpiller le foin. Quant à moi, je devrais être tranquille pendant quelques temps grâce à ce filet à balles de foin.
Lorsque Claude et moi avons acheté notre ferme, elle comprenait en plus du terrain attenant un bois ainsi qu’une ancienne peupleraie devenue friche.
Je m’étais alors dit qu’avec un peu de bonne volonté, d’huile de coude et quelques passages avec le gyrobroyeur j’en viendrais à bout.
La nature a été plus forte que moi: les broussailles ont gagné ! Mon bon vieux tracteur Bautz n’a pu, du haut de ses 34 cv obtenir le résultat que j’escomptais.
Heureusement, certains sont plus outillés que moi, le défrichage est même leur métier. Appelons les et laissons place à l’artillerie lourde, un jour cette friche deviendra prairie.
En cinq heures de temps, cinq mille mètres carré sont nettoyée, le résultat est impressionnant, les broussailles et les arbrisseaux ne sont plus que copeaux.
Pour le reste, je dois patienter. En effet, les fortes pluies ont tellement détrempé le terrain que le tracteur ne pourra sans doute intervenir que cette hiver à l’occasion d’une forte gelée puis, une fois le défrichage achevé, il me faudra encore attendre le printemps pour labourer et enfin semer si je veux bénéficier d’une belle prairie pour les ânes.