Jour J – 7, pour alimenter le frigo, la crêpière, la machine à café, l’éclairage et le vidéo projecteur, j’ai besoin de courant. Et comme je ne veux pas de fils qui traînent partout, Claude me réalise une installation permanente.

L'Âne à Nath - Ânière & savonnière
Savons à 30% de lait d’ânesse faits main
Jour J – 7, pour alimenter le frigo, la crêpière, la machine à café, l’éclairage et le vidéo projecteur, j’ai besoin de courant. Et comme je ne veux pas de fils qui traînent partout, Claude me réalise une installation permanente.
Jour J – 12, suite à la réfection de la toiture, l’apprenti qui abrite mes ânes a été démoli. Il a donc fallu le “remolir”.
Creuser, bétonner, poser, monter, visser…
Toute la famille a participé au chantier : mes enfants, ma maman, mon beau-père, mon mari…
Il ne reste plus qu’à nettoyer pour que les grandes z’oreilles profitent à nouveau de ce grand abri les jours de pluie.
J’ai reçu fin de semaine dernière le colis qui va cet hiver me faciliter la vie.
Non, je n’ai pas changé d’élevage, il ne s’agit pas d’un filet de pêche.
Je vais aller mettre en place cet objet bizarre.
Tout d’abord, Il me faut des gros bras (ceux de Claude et les miens) afin de déplacer une balle de foin.
Lorsque l’on met le filet en place, il ne serait peut-être pas idiot de penser à enlever avant l’espèce de filoche qui maintient la balle.
Maintenant il faut retourner la balle pour pouvoir refermer le filet. Allez Claude, un petit effort s’il te plaît.
Et on essaie de bien viser.
Je n’ai plus qu’à attacher le filet à une poutre et hop, le tour est joué.
Apalou et Djinn vont pouvoir manger directement à la botte sans éparpiller le foin. Quant à moi, je devrais être tranquille pendant quelques temps grâce à ce filet à balles de foin.
Lorsque Claude et moi avons acheté notre ferme, elle comprenait en plus du terrain attenant un bois ainsi qu’une ancienne peupleraie devenue friche.
Je m’étais alors dit qu’avec un peu de bonne volonté, d’huile de coude et quelques passages avec le gyrobroyeur j’en viendrais à bout.
La nature a été plus forte que moi: les broussailles ont gagné ! Mon bon vieux tracteur Bautz n’a pu, du haut de ses 34 cv obtenir le résultat que j’escomptais.
Heureusement, certains sont plus outillés que moi, le défrichage est même leur métier. Appelons les et laissons place à l’artillerie lourde, un jour cette friche deviendra prairie.
En cinq heures de temps, cinq mille mètres carré sont nettoyée, le résultat est impressionnant, les broussailles et les arbrisseaux ne sont plus que copeaux.
Pour le reste, je dois patienter. En effet, les fortes pluies ont tellement détrempé le terrain que le tracteur ne pourra sans doute intervenir que cette hiver à l’occasion d’une forte gelée puis, une fois le défrichage achevé, il me faudra encore attendre le printemps pour labourer et enfin semer si je veux bénéficier d’une belle prairie pour les ânes.
C’est décidé, aujourd’hui, vu qu’il ne fait pas trop mauvais, je vais réparer le plancher de mon fenil car chaque fois que je prépare les filets à foin de mes ânes, je risque de passer à travers.
J’ai jusqu’à présent entreposé ici mes rouleaux de paille et de foin sur cet amas de vieux foin sec et poussiéreux. Je dois avant toute chose faire du nettoyage et évacuer tout ça par petits bouts afin de remettre des planches au fur et à mesure là où il en manque.
J’en profite également pour vérifier l’état des lattes existantes et pour remplacer celles qui le nécessitent.
Heureusement, la construction typique du bâtiment d’exploitation me permet de me débarrasser facilement de tout ce foin.
Ce n’est pas le brouillard Bressan qui opacifie la photo ci-dessus, c’est la fumée que dégage ce mélange de poussière, paille et foin entrain de brûler.