… sors de ta maison.

Le soleil brille depuis quelques jours, mes ânes vont enfin pouvoir retrouver de belles pâtures. Après avoir mené Soda et Fanta à la friche, c’est au tour de Quanelle et Dolly…

… puis de Rimelle et sa petite Gribouille.

L'Âne à Nath - Ânière & savonnière
Savons à 30% de lait d’ânesse faits main
… sors de ta maison.
Le soleil brille depuis quelques jours, mes ânes vont enfin pouvoir retrouver de belles pâtures. Après avoir mené Soda et Fanta à la friche, c’est au tour de Quanelle et Dolly…
… puis de Rimelle et sa petite Gribouille.
Maman, maman, il y a une dame qui a appelé, elle m’a parlé de tes ânes et d’un terrain, j’ai rien compris, tu dois la rappeler.
C’est sur ces mots qu’un de mes enfants m’a accueilli hier lorsque je suis rentrée à la maison, après m’être occupée de refaire mes parcs. J’ai donc téléphoné au numéro indiqué et suis tombée sur une résidente de la commune qui m’a demandé si je n’étais pas en recherche de pâtures supplémentaires car elle s’était légèrement fait envahir par son herbe et que de belles tondeuses naturelles seraient les bienvenues. Je me suis alors rendue chez elle et ai découvert une belle prairie déjà clôturée dans laquelle j’ai décidé d’installer Pénélope et Rimelle que je suis allée chercher à la friche.
Une fois arrivée sur place, j’ai fait faire le tour du terrain à mes ânesses afin qu’elles repèrent la clôture, le point d’eau et les arbres qui les protégeraient tant de la pluie que du soleil.
Je suis restée quelques minutes afin d’observer le comportement des filles et, voyant que la seule chose qui les intéressait était de brouter tranquillement, je les ai laissées paître en paix.
Cette belle et appétissante parcelle devrait être nettoyée d’ici trois à quatre semaines.
Cette journée de vendredi a été très arrosée. L’eau a fortement monté, La Vallière est sortie de son lit et a complètement recouvert la friche.
C’est du coup l’occasion où jamais d’une courte ballade en main qui me permet de mettre en place un exercice de désensibilisation à l’eau, ce qui est une étape difficile pour mes ânes qui n’ont pas l’occasion de côtoyer l’eau autrement qu’en un mélange boueux.
C’est Apalou qui le premier, comme le montre la vidéo, teste cet éphémère étang.
C’est ensuite Quanelle qui, en tant que chef de file, conduit sont bébé Éclair ainsi que Dolly à l’eau.
Décidément, mes ânes ne cesseront de me surprendre, surtout quand je vois faire Quanelle qui est très loin d’être une ânesse aventureuse.
Après l’effort, le câlin de félicitationsQuanelle, Rimelle, Soda, D’Artagnan, Dolly et Éclair ayant bien brouté la pâture qui se trouve de l’autre côté de la route et l’herbe ayant repoussé dans la friche, j’ai décidé d’y remettre mes grandes oreilles.
La difficulté, c’est pour l’approvisionnement en eau. En été, j’emmène des bacs pleins avec le tracteur mais comme en cette saison le chemin pour y accéder est détrempé, je ne peux utiliser ce moyen. Et quand on sait que la rivière la Vallière borde ce terrain…il serait dommage de ne pas en profiter
Aujourd’hui, comme j’exposais sur le marché de Noël de Cuisery, j’ai demandé à Claude d’aller voir s’il était possible de puiser de l’eau directement à la rivière puis je suis allé faire mon marché.
C’est dans l’après midi que j’ai reçu ce MMS. Sur le coup, je me suis demandé de quoi il s’agissait puis…
Euréka, Claude doit être au bord de la rivière à travailler sur ce que je lui ai demandé ! Une deuxième photo a rapidement confirmé qu’il s’agissait bien de cela.
Il ne reste plus qu’à vérifier que tout fonctionne et qu’il est possible de remplir rapidement le bac qui permettra à mes grandes oreilles de se désaltérer et pour cela, rien de mieux qu’une vidéo !
Super, rien de mieux que les bonnes vieilles méthodes finalement mais… une fois que le bac est rempli, que fait-on du seau et de la corde ?
Tout est prêt pour accueillir les ânes, il ne reste plus à Claude qu’aller chercher D’Artagnan et Rimelle puis enfin Soda.
Quant à moi, j’attendrai lundi pour rapatrier également Quanelle, Éclair et Dolly .
Dis moi Nath qu’est-ce qu’ils nous font la Poitou et l’Irlandais ?
Ce n’est rien ma Pénelope, ils profitent des grands espaces verts de leur nouveau parc.
Il en aura fallu du temps pour que les deux hectares de la friche soient nettoyés et pâturables mais, quelle belle récompense de voir mes animaux se défouler, quelle vidéo !
Il faut vite en profiter les loulous, car l’hiver approche et le parc sera vite inondé.
Cela fait maintenant dix mois pour Dolly et douze pour D’Artagnan que mes deux ânons tètent leurs mamans respectives. Il est grand temps pour eux de devenir deux beaux ânes indépendants, ils doivent désormais se passer du lait maternel. Pour les sevrer, je dois les séparer des mamans mais avant, je commence par une mise en pâture pauvre pendant trois semaines afin de ne plus stimuler la lactation puis, je change ces dernières de pré.
Rimelle et Pénélope se laissent tranquillement conduire. Il faut dire que l’herbe qui borde la route semble excellente. Nous partons donc tous trois d’un pas décidé sous l’œil attentif d’Apalou.
Nous arrivons quelques minutes plus tard dans la friche. C’est ici que je laisse les deux mamans qui semblent avoir trouvé une nourriture qui leur donne satisfaction. Je viendrai régulièrement leur rendre visite afin de vérifier que les mamelles ne s’engorgent pas.
Je ne vais pas laisser les deux bébés tout seuls car, si je veux qu’ils deviennent de bons ânes bien dans leur tête comme dans leurs sabots, ils doivent apprendre à vivre en troupeau et, quoi de mieux pour cela que de les mettre avec une autre maman et son petit ? J’installe donc Dolly et D’Artagnan dans le même pré que Quanelle et Éclair mais, dans un premier temps, séparés par une clôture provisoire afin qu’ils puissent faire tranquillement connaissance.
Éclair semble très intrigué par D’Artagnan. Est-ce la taille qui l’impressionne ou les dreadlocks naissantes de ce jeune baudet du Poitou qui l’interpellent ?
Comme tout se passe bien, je les laisse tranquilles et, lorsque je reviens, j’enlève la clôture de séparation. Dolly est curieuse et va à la rencontre d’Éclair mais l’instinct maternel de Quanelle est bien là, qu’on ne s’approche pas de son petit !
Pour le plaisir des yeux comme des oreilles, voici cinq minutes de vidéo de cette rencontre.
Lorsque Claude et moi avons acheté notre ferme, elle comprenait en plus du terrain attenant un bois ainsi qu’une ancienne peupleraie devenue friche.
Je m’étais alors dit qu’avec un peu de bonne volonté, d’huile de coude et quelques passages avec le gyrobroyeur j’en viendrais à bout.
La nature a été plus forte que moi: les broussailles ont gagné ! Mon bon vieux tracteur Bautz n’a pu, du haut de ses 34 cv obtenir le résultat que j’escomptais.
Heureusement, certains sont plus outillés que moi, le défrichage est même leur métier. Appelons les et laissons place à l’artillerie lourde, un jour cette friche deviendra prairie.
En cinq heures de temps, cinq mille mètres carré sont nettoyée, le résultat est impressionnant, les broussailles et les arbrisseaux ne sont plus que copeaux.
Pour le reste, je dois patienter. En effet, les fortes pluies ont tellement détrempé le terrain que le tracteur ne pourra sans doute intervenir que cette hiver à l’occasion d’une forte gelée puis, une fois le défrichage achevé, il me faudra encore attendre le printemps pour labourer et enfin semer si je veux bénéficier d’une belle prairie pour les ânes.
Avec une ânesse de plus, il faut de la pâture supplémentaire et, si je veux pouvoir profiter de la friche où j’avais cet hiver mené Apalou et Rimelle, je dois débroussailler. J’atèle le gyrobroyeur au tracteur et embauche un conducteur d’engins pour nous emmener à la friche.
Le gyrobroyeur est plutôt efficace mais le travail sera long si je veux débroussailler l’intégralité des deux hectares.
Pendant ce temps, les enfants ramassent les brindilles et herbes sèches puis les font brûler.
Nos Ânes ayant pâturé tout l’été se trouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue. Avec l’arrivée de l’automne et la baisse des températures, je ne peux plus compter sur la repousse de l’herbe. Comme je possède une friche située à 500m de la maison, je vais clôturer une parcelle afin d’y mener Rimelle et Apalou pour qu’ils puissent profiter de cette belle herbe avant qu’elle ne soit recouverte par la neige.
Le cadre est calme et agréable, proche de la rivière « La Vallière » et du village de Sagy. Apalou se trouve très vite à son aise.
Mais c’est Rimelle qui découvre ce qu’il y a de meilleur dans cette friche : Les p’tites boules rouges !