… sors de ta maison.

Le soleil brille depuis quelques jours, mes ânes vont enfin pouvoir retrouver de belles pâtures. Après avoir mené Soda et Fanta à la friche, c’est au tour de Quanelle et Dolly…

… puis de Rimelle et sa petite Gribouille.

L'Âne à Nath - Ânière & savonnière
Savons à 30% de lait d’ânesse faits main
… sors de ta maison.
Le soleil brille depuis quelques jours, mes ânes vont enfin pouvoir retrouver de belles pâtures. Après avoir mené Soda et Fanta à la friche, c’est au tour de Quanelle et Dolly…
… puis de Rimelle et sa petite Gribouille.
Je m’appelle Éclair. Je suis né le 15 avril 2014 chez L’Âne à Nath. Ma maman s’appelle Quanelle, elle mesure 1,20m au garrot.
Mon papa s’appelle Apalou, il mesure 1,23m au garrot.
Je suis un ânon commun gris et je porte fièrement sur mon dos la croix de Saint-André que mes parents m’ont donné.
Je suis très curieux, je viens facilement vers l’homme.
Je grandis tranquillement en découvrant de plus en plus de choses. Maintenant, je connais les chevaux,
les chats, les chiens, les chèvres, les poules…
Nath m’a appris les codes que tout âne doit connaître pour bien vivre parmi les hommes. Je sais rester à l’attache,
doucher mes pieds,
marcher sagement en longe,
et me faire curer les pieds.
Je vis maintenant dans le même pré que les autres garçons.
Je suis à la recherche de ma nouvelle famille qui pourra continuer mon éducation. Bien entendu, je suis inscrit aux Haras Nationaux.
Comme je suis un mâle, mon prix de vente de 600€ inclut un avoir qui couvre les frais de la castration (intervention + visite de contrôle). Il est important pour ma vie future que cette intervention soit faite pour que je reste un âne facile à vivre.
Si vous souhaitez lire tout ce qui me concerne, cliquez sur mon nom : Éclair.
Cette journée de vendredi a été très arrosée. L’eau a fortement monté, La Vallière est sortie de son lit et a complètement recouvert la friche.
C’est du coup l’occasion où jamais d’une courte ballade en main qui me permet de mettre en place un exercice de désensibilisation à l’eau, ce qui est une étape difficile pour mes ânes qui n’ont pas l’occasion de côtoyer l’eau autrement qu’en un mélange boueux.
C’est Apalou qui le premier, comme le montre la vidéo, teste cet éphémère étang.
C’est ensuite Quanelle qui, en tant que chef de file, conduit sont bébé Éclair ainsi que Dolly à l’eau.
Décidément, mes ânes ne cesseront de me surprendre, surtout quand je vois faire Quanelle qui est très loin d’être une ânesse aventureuse.
Après l’effort, le câlin de félicitationsLes marchés de Noël sont enfin terminés, que c’est agréable de passer du temps avec mes animaux.
Un peu de nettoyage est nécessaire. Éclair surveille si j’effectue bien mon travail.
Djinn s’est bien habitué à son filet à foin qui a été de nouveau rempli. La première balle d’environ 250 kg aura duré un mois soit un peu moins de 8 kg de foin par jour.
Cela fait maintenant dix mois pour Dolly et douze pour D’Artagnan que mes deux ânons tètent leurs mamans respectives. Il est grand temps pour eux de devenir deux beaux ânes indépendants, ils doivent désormais se passer du lait maternel. Pour les sevrer, je dois les séparer des mamans mais avant, je commence par une mise en pâture pauvre pendant trois semaines afin de ne plus stimuler la lactation puis, je change ces dernières de pré.
Rimelle et Pénélope se laissent tranquillement conduire. Il faut dire que l’herbe qui borde la route semble excellente. Nous partons donc tous trois d’un pas décidé sous l’œil attentif d’Apalou.
Nous arrivons quelques minutes plus tard dans la friche. C’est ici que je laisse les deux mamans qui semblent avoir trouvé une nourriture qui leur donne satisfaction. Je viendrai régulièrement leur rendre visite afin de vérifier que les mamelles ne s’engorgent pas.
Je ne vais pas laisser les deux bébés tout seuls car, si je veux qu’ils deviennent de bons ânes bien dans leur tête comme dans leurs sabots, ils doivent apprendre à vivre en troupeau et, quoi de mieux pour cela que de les mettre avec une autre maman et son petit ? J’installe donc Dolly et D’Artagnan dans le même pré que Quanelle et Éclair mais, dans un premier temps, séparés par une clôture provisoire afin qu’ils puissent faire tranquillement connaissance.
Éclair semble très intrigué par D’Artagnan. Est-ce la taille qui l’impressionne ou les dreadlocks naissantes de ce jeune baudet du Poitou qui l’interpellent ?
Comme tout se passe bien, je les laisse tranquilles et, lorsque je reviens, j’enlève la clôture de séparation. Dolly est curieuse et va à la rencontre d’Éclair mais l’instinct maternel de Quanelle est bien là, qu’on ne s’approche pas de son petit !
Pour le plaisir des yeux comme des oreilles, voici cinq minutes de vidéo de cette rencontre.
Tout à commencé un 27 avril 2013 avec une première saillie pour Apalou mon mâle reproducteur. Une fois les chaleurs de Quanelle détectées, j’ai présenté Apalou à sa promise.
La saillie s’est effectuée en main afin d’une part de pouvoir intervenir en cas de problème et d’autre part pour être sur de la monte.
Deux jours plus tard, j’ai procédé à une deuxième présentation afin de vérifier si l’ânesse acceptait toujours le mâle. Si Quanelle ne voulait pas, Apalou, quant à lui, voulait : quel rodéo ! Nous nous mettons à l’abri de ce surplus de testostérone pendant que s’engage une folle course poursuite avec ruades et mordillages. Je suis obligée d’attendre que Quanelle soit suffisamment éloignée d’Apalou pour enfin réussir à les séparer.
Apalou devra se faire une raison car il doit rester avec Quanelle jusqu’au mois de février 2014, période à laquelle je décide de séparer les deux ânes afin de ménager mon ânesse pendant la fin de la gestation (12 à 13 mois) mais également pour l’habituer a rentrer au box lorsque les soirées sont trop fraîches.
Début avril, Quanelle met de la mamelle. Le 10, on peut voir sortir un liquide lorsque l’on presse le trayon. La vulve se dilate de temps en temps. Le vagin est rose clair.
Lundi 14, la vulve reste dilatée et le vagin s’est foncé. Je vérifie le cycle lunaire et m’aperçois que la pleine lune tombe le lendemain. Malgré la forte probabilité de naissance, je décide au vu de la clémence du temps et puisque j’ai sécurisé mon parc de ne pas rentrer Quanelle ce soir là.
Au petit matin, Quanelle protège quatre petites pattes encore mouillées. Le placenta est évacué dans son intégralité. L’Ânon est quasiment sec, Quanelle a bien travaillé. C’est maintenant à mon tour de bosser, j’installe la maman et son petit dans un box pour pouvoir plus facilement surveiller tout ce petit monde, je désinfecte le cordon puis m’assure que le petit tète bien et fait ses mictions.
J’attendrai jeudi l’arrivée du vétérinaire pour faire les injections de Trivalent et de sérum antitétanique.
Il aura fallu à ce petit ânon attendre vendredi pour avoir un nom. Merci à vous tous qui me suivez sur Twitter, Facebook et Google + pour m’avoir données toutes ces idées de noms.
Et si nous profitions d’un arrêt de la pluie pour aller nous promener avec les ânes ? Après avoir sorti les ânes, un brin de toilette et un nettoyage des pieds sont faits.
Les enfants, très motivés, ont décidé d’apprendre à curer les pieds.
Et c’est parti pour un tour. Tristan adore se promener à dos d’âne du coup, Apalou qui a du mal à régler son pas sur le notre se sent responsable de la charge présente sur son dos et décide de ralentir son allure afin de ne pas perdre son précieux colis.
Nathan, quant à lui préfère dans un premier temps mener Quanelle en longe. Et comme cette dernière attends un ânon pour le mois de mai, il est plus raisonnable de ne pas la monter.
Comme il a beaucoup plu ces derniers jours, les rivières Bressanes sont, comme ça leur arrive régulièrement, sorties de leur lit et les paysages sont impressionnants. Près du pont du moulin de Sagy, l’eau est presque au niveau de la route. Il paraît même que quelques jours auparavant, la Vallière passait par dessus.
Un peu plus loin, on peut voir avec cet arbre cassé en deux les traces du passage de la tempête Dirk durant la nuit du 23 au 24 décembre.
Alors que nous prenons un peu plus loin la desserte* qui rejoint Sagy, nous croisons un couple de promeneurs qui nous conseille de faire demi-tour car le chemin est submergé. Nous suivons donc leur conseil et décidons de faire la route dans l’autre sens. L’absence de pluie n’aura que peu durée, une forte averse décide de nous tenir compagnie pendant dix bonnes minutes et c’est trempés comme des soupes que nous arrivons enfin à la maison.
Avant de se sécher, il faut vérifier si des petits cailloux ne se sont pas coincés sous les sabots des ânes et, le cas échéant, les enlever. Heureusement, le soleil a fait son apparition.
Les sabots étant faits, il ne reste plus qu’à ramener Quanelle et Apalou. Nous pouvons enfin rentrer pour changer de vêtements, nous réchauffer autour du poêle et profiter d’un goûter chaud bien mérité.
*c’est ainsi que les Bressans nomment les chemins de traverse
Vous pouvez lire tous les billets et photos me concernant en cliquant sur mon nom : Cadichon
Puisque le soleil brille et que le ciel est bleu, profitons de cette belle journée pour partir en promenade avec le jeune Cadichon et sa maman afin de lui faire découvrir d’autres lieux que son box et les prés qui entourent la maison.
Et c’est parti pour une première promenade. Cadichon se laisse tranquillement mener même s’il peut parfois être inquiet lorsqu’il découvre de nouveaux revêtements comme du gravier ou lorsqu’il doit traverser un pont sous lequel passe une rivière.
Après quelques centaines de mètres de route goudronnée, nous bifurquons sur un petit chemin de terre et entamons une ballade à travers les bois.
Quanelle profite de cette sortie pour redécouvrir le goût des jeunes et belles pousses d’herbe tendre et n’en laisse aucune de côté, y-compris dans l’allée la ramenant à la maison
Les Ânes n’ayant pas de paillasson, il me reste à leur curer les sabots afin d’enlever boues et cailloux pouvant s’y être coincés. Cadichon et Quanelle se prêtent de bon cœur à cette manipulation.
Cette première promenade s’est très bien déroulée et je devrai régulièrement renouveler ce genre de sortie afin d’habituer Cadichon à marcher sur tout type de terrain en compagnie des humains afin de pouvoir d’ici quelques mois le vendre éduqué.
Je vous propose cette nouvelle mini-série intitulée “Journée d’une savonnière” car si avoir des animaux c’est bien, s’en occuper c’est génial. Ce premier épisode sera donc consacré aux petit déjeuner des ânes.
Si en été ces charmants compagnons se nourrissent exclusivement d’herbe, il en va autrement lorsque l’hiver arrive et qu’il n’y a plus rien à pâturer.
Histoire de bien commencer la journée, je donne à mes ânes du blé que j’ai fait germer qui est naturellement riche en vitamines B1, B2, B6, B9, E, magnésium, zinc, phosphore, fer, protéines et fibres mais qu’il faut donner avec modération.
Pendant qu’ils se régalent de cette céréale, je prépare les filets à foin de Quanelle, Cadichon, Rimelle et Apalou.
Les filets étant prêts, il faut les apporter à destination.
Les premiers servis seront Quanelle et Cadichon
C’est maintenant au tour de Rimelle et d’Apalou qui ont déjà terminé leur germes de blé.
Comme il ne pleut pas, j’accroche le filet à un arbre afin que nos deux amis déjeunent dehors.
Je peux maintenant aller m’occuper des lapins.