Le travail c’est la santé…

Quand j’ai voulu cet été  faire un jardin potager, je me suis rendue compte que la terre Bressane était très argileuse et, même si ont poussé quelques tomates, bettes, poireaux, courgettes et autres cucurbitacées, la récolte n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

Pour optimiser ce potager, j’ai décidé avec les enfants de pailler le jardin et, comme le bâtiment agricole regorge de vieux foin et de vieille paille, j’ai entrepris mes convoyages de paille et foin de la grange au jardin en utilisant ce bon vieux tracteur Bautz ainsi qu’une remorque trouvée sur place.

Attention, convoi exceptionnel 😉

Nathan et Tristan ont adoré les trajets les conduisant de la grange au potager…

Voyage, voyage…

Si certains occupent leurs Dimanches devant la télévision, décharger la paille afin de la répandre sur le jardin peut être beaucoup plus amusant.

Siffler en travaillant…

Cette après-midi de travail ne pouvait se terminer sans faire plaisir aux enfants et, quoi de mieux qu’une leçon de conduite ?

Direction assistée ?
Non, direction à gros bras !

Elles sont bonnes les p’tites boules rouges !

Nos Ânes ayant pâturé tout l’été se trouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue. Avec l’arrivée de l’automne et la baisse des températures, je ne peux plus compter sur la repousse de l’herbe. Comme je possède une friche située à 500m de la maison, je vais clôturer une parcelle afin d’y mener Rimelle et Apalou pour qu’ils puissent profiter de cette belle herbe avant qu’elle ne soit recouverte par la neige.

Dis moi Rimelle, c’est pas le clocher de Sagy que l’on aperçoit ?

Le cadre est calme et agréable, proche de la rivière « La Vallière » et du village de Sagy. Apalou se trouve très vite à son aise.

Mais que l’herbe est tendre par ici.

Mais c’est Rimelle qui découvre ce qu’il y a de meilleur dans cette friche : Les p’tites boules rouges !

Les p’tites boules rouges ? C’est le sabot !

Heureusement, nous avons un puits (bis)

Cette fois, ni gel, ni compteur « explosé », seulement des animaux dont il faut chaque jour étancher la soif. Et comme un âne boit entre 5 et 10 litres d’eau par jour (2 à 3 m3 par an) selon que son alimentation soit sèche ou verte, autant être autonome en eau plutôt que de payer le prix fort. C’est d’ailleurs ce qu’avaient du se dire les précédents exploitants puisqu’un système de pompe avait été installé pour alimenter le bâtiment agricole. Malheureusement, après avoir fait vérifier cet été l’installation par Super Bernard, le compagnon de ma belle soeur Geneviève, il a fallu se rendre à l’évidence que cette installation était morte.

Comme Super Bernard travaille dans l’hydroélectricité et qu’il maîtrise bien le sujet, il s’est gentiment proposé pour nous installer une pompe immergée.

Pas de préparation sans un bon assistant.

Une fois le matériel sorti et trié, les travaux ont pu commencer.

Scions le tuyau…

Toutes les mesures ayant été prises au préalable, le tuyau doit être mis à la bonne longueur avant d’être raccordé à la pompe.

Tuyau raccordé !

Il faut maintenant préparer le passage de la pompe.

ça passe fin !

Puis installer le manomètre afin que la pompe ne se déclenche qu’à l’ouverture des robinets.

Heureusement, Super Bernard n’est pas claustrophobe

Tout est prêt, la pompe peut enfin être immergée…

Immersion de la pompe

…et raccordée provisoirement à l’électricité afin de voir si tout fonctionne normalement.

Ça marche !!!

Maintenant que l’eau coule, il est temps de passer à l’installation et aux branchements définitifs.

L’électricité est en place.

Il reste encore à fixer correctement la pompe, si possible avant la tombée de la nuit.

C’est plus facile avec de la lumière.

La nuit est tombée mais tuyaux et fils électriques sont raccordés, il ne reste plus qu’à ranger les outils.

Juste à temps…

Le prochain chantier sera la réfection de la plomberie du bâtiment agricole car certains abreuvoirs automatiques étant H.S., nous ne pouvons pas dans l’immédiat utiliser les robinets des écuries mais nous pouvons arroser le jardin et donner à boire aux animaux.

Robinet à côté, travail facilité !

Un lapin pour mes lapines

Mes trois poilues ne sont plus seules, j’ai fait l’entremetteuse et leur ai trouvé leur futur mari 😉

Benjie, petit lapin Rex

Ce lapin Rex arrive tout droit du marché de Louhans et m’a été offert par mes amis Patricia et Jean-Louis. Benjie, puisque c’est ainsi qu’il se nomme est encore un peu jeune pour être présenté à son futur harem; il fait donc pour l’instant clapier à part. Il rejoindra bientôt ses compagnes afin de vivre longtemps et d’avoir beaucoup d’enfants.

L’éducation de Cadichon

Puisque Cadichon sera un jour un âne adulte et qu’il me faudra alors le vendre, je me dois de l’éduquer afin qu’ils se sente bien et dans ses sabots, et dans sa future famille. Quelques exercices courts mais réguliers permettent un apprentissage serein et « tout en douceur »

Lorsque l’on rentre dans un parc, comme ce n’est pas à l’humain d’aller vers l’animal, j’appelle systématiquement Cadichon pour qu’il vienne à moi.

J’arrive, j’arrive !

Avant de commencer un exercice, rien ne vaut caresses et câlins pour mettre mon ânon dans les meilleures conditions.

J’adore les grattouilles.

Je présente ensuite le licol à Cadichon…

Mais je connais ça, c’est un licol !

… avant de le lui passer.

C’est bon, tu peux l’attacher, il est en place.

Je commence par une marche en main sans tension sur la longe…

J’ai pas un peu l’air d’un toutou à sa maman ?

…sous l’oeil attentif d’Hestia.

Mais non, t’as pas l’air bête, moi aussi j’y ai droit.

Cadichon comprend rapidement le « Stop », ordre important dans l’éducation d’un âne.

Oui, je sais, pas bouger !

Après chaque exercice, des félicitations s’imposent.

C’est trop bon ça.

Enfin, une fois le licol enlevé, je ramène Cadichon à sa maman.

Après l’effort…le réconfort.