Pénélope découvre l’herbe bressane

Après cette première nuit passée dans le van, il est temps pour Pénélope de descendre de son box improvisé pour découvrir son nouvel environnement.

Oh, ça s'ouvre !
Oh, ça s’ouvre !

Cette ânesse est bien éduquée et parfaitement docile. Elle se laisse mener sans aucun problème à son pré où elle découvre le goût de l’herbe bressane qui, à voir l’entrain qu’elle a à brouter semble lui convenir à merveille.

Whaou, c'est d'la bonne
Qu’est-ce qu’elle est bonne l’herbe de Sagy.

Même les broussailles semblent dans cette région avoir une autre saveur.

C'est bon les ronces.
Et les les ronces, elles sont extra.

D’ailleurs, en Bresse, toute verdure semble bonne à manger !!!

Et ce lierre, goûtez moi ce lierre.
Et ce lierre, goûtez moi ce lierre.

A priori, ce nouvel environnement convient à son palais.

L’Âne à Nath a une nouvelle habitante: Pénélope

Puisque Cadichon est bientôt sevré et que je ne sais comment va se passer la mise bas gémellaire de Rimelle, je dois compléter mon cheptel d’une ânesse « pleine » afin de pouvoir la traire à compter de juillet ou août.

C’est à Châteauvillain, en Isère que j’ai trouvé une future maman nommée Pénélope. Nous sommes donc parti hier après-midi en famille pour faire sa connaissance et, puisqu’elle me convenait, la ramener. Contrairement à Apalou, Pénélope n’a pas trop fait de résistance pour monter dans le van.

Allez, fais moi confiance, grimpe.
Allez, fais moi confiance, grimpe.

Pendant que je tirais, Claude et l’ancien propriétaire poussaient, Nathan regardait et Tristan prenait les photos.

Ça va bien se passer.
Ça va bien se passer.

Comme il faisait nuit lorsque nous sommes arrivés à la maison, j’ai demandé à Claude de mettre le van à l’abri dans la grange afin de le transformer en box pour cette première nuit de Pénélope.

Marche arrière toute !
Marche arrière toute !

Pour que ma nouvelle ânesse passe sa première nuit confortablement, j’ai paillé le van et rempli un grand seau d’eau.

Ça fait du bien de casser la croûte.
Ça fait du bien de casser la croûte.

Les deux heures de route avaient du mettre Pénélope en appétit car elle s’est enfin décidée à manger le foin que j’avais pris soin de mettre dans un filet afin qu’elle puisse se rassasier pendant ce long trajet.

On dirait qu'ils savent recevoir ces gens la.
On dirait qu’ils savent recevoir ces gens la.

Je l’ai ensuite laissée afin de m’occuper du repas du soir de mes autres animaux.

Première sortie pour Cadichon

Puisque le soleil brille et que le ciel est bleu, profitons de cette belle journée pour partir en promenade avec le jeune Cadichon et sa maman afin de lui faire découvrir d’autres lieux que son box et les prés qui entourent la maison.

Mise du licol à l'ânon
Mise en place du licol

Et c’est parti pour une première promenade. Cadichon se laisse tranquillement mener même s’il peut parfois être inquiet lorsqu’il découvre de nouveaux revêtements comme du gravier ou lorsqu’il doit traverser un pont sous lequel passe une rivière.

C'est parti pour la découverte du monde
C’est parti pour la découverte du monde

Après quelques centaines de mètres de route goudronnée, nous bifurquons sur un petit chemin de terre et entamons une ballade à travers les bois.

Quanelle profite de cette sortie pour redécouvrir le goût des jeunes et belles pousses d’herbe tendre et n’en laisse aucune de côté, y-compris dans l’allée la ramenant à la maison

"Miam-miam"
« Miam-miam »

Les Ânes n’ayant pas de paillasson, il me reste à leur curer les sabots afin d’enlever boues et cailloux pouvant s’y être coincés. Cadichon et Quanelle se prêtent de bon cœur à cette manipulation.

Cadichon donne sa patte sans problème
Quanelle donne l’exemple

Cette première promenade s’est très bien déroulée et je devrai régulièrement renouveler ce genre de sortie afin d’habituer Cadichon à marcher sur tout type de terrain en compagnie des humains afin de pouvoir d’ici quelques mois le vendre éduqué.

Une journée à la ferme – 1er épisode : Le petit déjeuner des ânes

Je vous propose cette nouvelle mini-série intitulée « Journée d’une savonnière » car si avoir des animaux c’est bien, s’en occuper c’est génial. Ce premier épisode sera donc consacré aux petit déjeuner des ânes.

Si en été ces charmants compagnons se nourrissent exclusivement d’herbe, il en va autrement lorsque l’hiver arrive et qu’il n’y a plus rien à pâturer.

Histoire de bien commencer la journée, je donne à mes ânes du blé que j’ai fait germer qui est naturellement riche en vitamines B1, B2, B6, B9, E, magnésium, zinc, phosphore, fer, protéines et fibres mais qu’il faut donner avec modération.

P'tit dej
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et il va bientôt arriver, l’ami blé germé.

Pendant qu’ils se régalent de cette céréale, je prépare les filets à foin de Quanelle, Cadichon, Rimelle et Apalou.

Et de trois !!!
Et de trois !!!

Les filets étant prêts, il faut les apporter à destination.

Pas besoin de prendre un abonnement dans une salle de remise en forme lorsque l'on doit quotidiennement transporter tout ça !
Pas besoin de prendre un abonnement dans une salle de remise en forme lorsque l’on doit quotidiennement transporter tout ça !

Les premiers servis seront Quanelle et Cadichon

Hé Cadichon, attends que j'ai terminé !
Hé Cadichon, attends que j’ai terminé !
P'tit dej de Quanelle et Cadichon
Ça fait du bien au bidou

C’est maintenant au tour de Rimelle et d’Apalou qui ont déjà terminé leur germes de blé.

Tu crois que je ne t'ai pas vu Rimelle ? Tu as du foin plein la bouche.
Tu crois que je ne t’ai pas vu Rimelle ? Tu as du foin plein la bouche, laisse moi terminer.

Comme il ne pleut pas, j’accroche le filet à un arbre afin que nos deux amis déjeunent dehors.

- Bon app' Rimelle ! - Bon app' Apalou !
– Bon app’ Rimelle !
– Bon app’ Apalou !

Je peux maintenant aller m’occuper des lapins.

Les joies de l’hiver

Les premières gelées étant arrivées, tout fonctionne au ralenti ou ne fonctionne pas du tout. Les tuyaux du puits se sont mis en grève, les ânes ne trouve plus rien à manger au sol, mes neurones  et mes petits muscles sont mis à rude épreuve pour contrecarrer les lois de Mère Nature.

Non ! Je ne suis pas un chamois.
Non ! Je ne suis pas un chamois.

J’ai été obligée de réquisitionner le four à pain pour  Rimelle et Apalou afin d’une part de les abreuver plus facilement avec l’eau de la maison et d’autre part pour qu’ils aient les pieds au sec.

Le four à pain
Et la fournée de pain, elle arrive ?

 

Je n’ai pas changé Quannelle et Cadichon de place; en contrepartie, je leur amène l’eau à l’aide de seaux.

Afin de combattre le froid, les rations alimentaires sont augmentées et je dois casser la glace qui s’est formée dans les bacs plusieurs fois par jours pour que mes animaux puissent boire.

On the rocks ?
On the rocks ?

Mais je ne me plains pas car pour le moment l’hiver à été plutôt clément, ce qui me laisse l’opportunité de mieux connaître mes parcelles (celles qui sont le plus gorgées d’eau) et d’essayer d’envisager de nouvelles solutions pour les années futures.

La nature ne se dompte pas, on doit faire avec tout en recherchant les moyens qui vont nous faciliter le travail. Quel beau challenge….