Cheptel complet : Quanelle et Cadichon sont là

C’est à Bannans dans le Doubs que nous avons fait l’aquisition de Quanelle, ânesse de 8 ans et de Cacao son ânon né le 15 juin 2012.
Quanelle sera la première ânesse à pouvoir nous donner son lait mais pour cela, il faut encore attendre 15 jours.
J’ai pris la décision de débaptiser Cacao puisque ses papiers ne sont pas encore faits pour l’appeler Cadichon. Pourquoi Cadichon ? Pour faire plaisir à Jacques mon beau-père qui garde un souvenir ému du livre de la Comtesse de Ségur narrant les mémoires de l’âne Cadichon.

L’heure et demi de voyage s’est bien passée même si Quanelle a connu un stress maximum et à transpiré à en mouiller le sol du Van.


Cadichon, quant à lui n’osait pas dans un premier temps descendre du véhicule. Il s’est rapidement rassuré avec une bonne tétée.

Plus d’informations sur Quanelle et Cadichon à la rubrique “Les Ânes

Apalou, premier mâle à la maison

C’est après un stage effectué dans le cadre de ma formation à l’Âne des Bois à Magnac Laval que j’avais réservé ce petit âne commun nommé Apalou. Son caractère et sa morphologie m’avaient fait craquer.
C’est donc ce week-end que nous avons pris la route afin de le récupérer et c’est au moment de le faire monter dans le van que nous avons compris que quand un âne ne veut pas avancer, il ne veut VRAIMENT pas avancer ! Heureusement, tout vient à point à qui sait attendre.
Le trajet s’est bien déroulé et c’est à la tombée de la nuit qu’enfin nous sommes arrivés. La rencontre d’Apalou avec Rimelle n’a pas posé de problème majeur : chacun est resté dans son coin.
Plus d’informations sur Apalou à la rubrique “Les Ânes

 

Notre première ânesse est enfin là

C’est Dimanche 15 juillet que nous avons pris la route de Vals les Bains non pas comme la plupart des juilletistes qui descendaient vers le sud avec une caravane mais avec un van pour aller chercher Rimelle.
Arrivés à destination, Rimelle n’a pas trop fait de difficultés pour monter à bord.
Le retour s’est bien passé et nous sommes arrivés à Sagy en fin d’après midi.

Nous avions préalablement fait du rangement dans l’appenti (ce qui nous a permis de mettre à jour une sympathique carriole) pour qu’elle ait un abri la protégeant de la pluie comme du soleil et préparé la cloture éléctrique mobile afin qu’elle puisse s’ébattre en toute sécurité.


Rimelle est très docile et se laisse approcher et caresser par les grands comme par les petits.
Afin que cette future maman ne s’ennuie pas, il ne nous reste plus qu’à lui amener de la compagnie, ce qui devrait se faire assez rapidement.  En attendant, elle découvre l’herbe de Sagy.

Plus d’informations sur Rimelle à la rubrique “Les Ânes

Rimelle, notre première Baudet du Poitou

Vu que le temps passe très vite et que je souhaite lancer l’exploitation dès ce mois de Juillet, j’ai pris suite à une annonce rendez-vous avec un particulier qui vends une  Baudet du Poitou livret B. C’est donc hier que je me suis rendue en Ardèche, près de Vals-les-Bains afin de découvrir cette ânesse qui avait pris pension afin d’être saillie chez Roselyne Girard, éleveur de Baudets du Poitou et de Traits Poitevins Mulassiers à Antraigues (07).

Cette ânesse de sept ans correspond à ce que je recherche, à savoir un animal à bon caractère et facile à manier. Un parage devrait certainement corriger les aplombs.

Rimelle, puisque tel est son nom donne les pieds sans problème et se laisse facilement manipuler, y compris en ce qui concerne les mamelles. Je décide donc de la réserver en attendant les résultats d’une prochaine échographie qui permettra de savoir si l’étalon de Mlle Girard a bien fait son travail.

Son propriétaire actuel est d’accord pour la garder jusqu’au mois de juillet puisque je ne peux pas la prendre avant.

J’ai également eu le plaisir de découvrir chez Roselyne Girard un trait Mulassier de seulement quatre jours qui gambadait gaiement dans le pré situé face à l’élevage.

Comme Mlle Girard est sélectionneur de Poitevins Mulassiers depuis 1981, j’ai bien entendu pris sa carte de visite au cas où.

Premiers jours d’un berger (de Brie) à la ferme

Comme annoncé dans le billet précédent, nous sommes allés Samedi 27 mai chercher notre petite briarde à Allemagne en Provence, chez Richard Del Olmo. Notre sympathique berger n’était pas là puisqu’il gardait ses chèvres, aussi c’est sa compagne qui nous a reçu et qui nous a remis notre nouvelle petite protégée que nous avons baptisé du nom de la déesse Greque Hestia (Ἑστία ), déesse du feu sacré et du foyer. Elle n’est pas la fille de Cronos et de Rhéa mais d’Eragon des Plaines de Brotonne et d’Esta de la Cité Paradis.

Son premier trajet en voiture, malgré 4h15 de route s’est bien déroulé et Hestia à passé sa première nuit à la ferme pédagogique de l’Autre Monde à Saint-Jeures (43) puisque nous gardions les animaux de cette amie exploitante exceptionnellement absente ce week-end.

Hestia a pu découvrir les pâtures auvergnates dès le lendemain et s’ébattre et gambader en toute sécurité dans ce havre de paix.

Elle a ainsi pu faire connaissance avec Géode et Gaïa, les deux bergers australiens qui gardent aussi bien les animaux que les les lieux…

… ainsi qu’avec un  étrange animal blanc qui n’a pas vraiment l’air d’appartenir à la race canine même s’il se laisse tranquillement renifler.

Ce fut également pour elle l’occasion de découvrir chevaux, poneys, lapins, mouton (sans “s” puisqu’il n’y en a qu’un), oies, poules, canards, pintades et Rosita la truie…

… sous les regards à la fois attendris et émerveillés de nos enfants Tristan et Nathan qui n’avaient qu’envie de caresser cette boule de poil et et jouer avec leur nouvelle amie à quatre pattes.

Natalie Witz, propriétaire des lieux, ne revenant que demain, Hestia découvrira enfin sa maison de Haute-Loire où elle demeurera quelques mois avant d’intégrer avec nous notre exploitation Bressane.