Des Lapins Rex complètent la ferme

Aujourd’hui, ce sont trois petites poilues en provenance directe de La Ferme de l’Autre Monde qui rejoignent l’exploitation.

J’ai nettoyé et désinfecté pour ces trois petites lapines Rex un clapier trouvé dans le bâtiment d’exploitation, vestige d’une époque où vivaient ici des cultivateurs de maïs qui, comme la plupart des agriculteurs d’antan possédaient vaches, poules, cochons, lapins, chevaux…

Nous aussi on a une belle maison.

Le trajet depuis Saint-Jeures (43) a quelque peu effrayé ces charmantes lapines qui, n’écoutant que leur courage qui n’a pas l’air de leur dire grand chose, préfèrent se rassurer en se blottissant les unes contre les autres.

Restons “groupir”

Comment ne pas craquer sur ces trois petites boules de poils ? Nathan et Tristan en sont tombés amoureux.

S’ils s’occupent de nous comme ça, ils ne devraient pas nous manger !

Il me faudra bientôt trouver un mâle de la même race afin qu’ils puissent se reproduire et nous faire à leur tour des bébés Rex.

Renaissance d’un poulailler

C’est après deux heures de trajet “odorant” que dix-sept poules pondeuses provenant d’un élevage bio de Haute-Loire ont emménagé dans notre joli poulailler fraîchement rénové et équipé d’un magnifique perchoir fabriqué par mon fils Kevyn et sa copine Audrey.

Sympa notre nouvelle maison.

Le voyage a été bénéfique puisque en les libérant des caisses de transport, les enfants ont découvert deux oeufs pondus pendant le trajet.

Après un si long trajet, il est bon de se dégourdir les papattes.

À la nuit tombée, comme toute bonne mère poule qui se respecte, je suis allée vérifier si tout ce beau monde était couché et là, surprise ! Un tapis de poules m’attendait devant la porte du poulailler. J’ai donc pris la peine de coucher un par un mes charmants volatiles sur ce beau perchoir qui, semble-t-il n’a pas eu le succès attendu puisque ces “dames” ont préféré la douce chaleur de la paille déposée sur le sol.

Au petit matin, les enfants ont découvert dix beaux oeufs.

La future omelette

Le repas de ce soir est tout trouvé, ce sera omelette aux champignons (girolles, mousserons des bois et bolets à pied rouge) cueillis par mon amie Nathalie et ses enfants venus passer le week-end parmi nous.

Première traite

C’est aujourd’hui les deux mois de Cadichon, je vais enfin pouvoir traire sa mère. Les ânesses, contrairement aux vaches n’ont que peu de réserves de lait, elles le produisent au fur et à mesure et, si je souhaite qu’il m’en reste, je dois séparer durant quelques heures la maman de son ânon.

Un gros câlin avant la séparation.

Pour que Quanelle puisse me donner son lait, elle ne doit pas non plus être éloignée de son “fiston” qui doit rester dans son champ de vision car la sécrétion de l’ocytocine (hormone déclenchant la lactation) est provoquée par la stimulation de l’ânon. Ma mission de ce matin est donc de modifier mes parcs afin que je puisse séparer puis remettre ensemble nos deux ânes le plus facilement possible.

Dans un premier temps, je vais mettre Quanelle et Cadichon dans un autre parc afin de pouvoir déplacer celui qu’ils occupent actuellement et dans lequel ils ont mangé toute l’herbe disponible.

Tristan mène Quanelle vers un parc de transition.

L’aide des enfants n’est pas de trop car je dois enlever la clôture électrique et les piquets pour installer mes ânes dans une pâture qui dispose de suffisamment d’herbe  pour les nourrir quelques jours.

Le coup de main des enfants est bienvenu.

Pendant que nous nous attelons en famille à ce labeur, Cadichon se défoule en faisant des cabrioles,  en courant et en bondissant dans tous les sens.

Je suis rapide comme un cheval.
Je peux remplacer Jolly Jumper !

C’est amusant de le regarder faire mais ce n’est pas comme ça que le travail va avancer. Je dois finir de monter ma clôture et Claude doit brancher l’électrificateur car n’oublions pas qu’il s’agit de la première séparation de la maman et de son bébé et que je ne sais pas comment tout cela va se passer.

Planter les piquets de terre, raccorder à la clôture, mettre en marche et tester…

Il est midi et tout est prêt, je ramène Quanelle et Cadichon dans leur nouveau parc que j’ai coupé en deux afin de les séparer l’un de l’autre.

Cadichon, qui ne semble pas perturbé, broute tranquillement sous le regard attendri de sa maman.

Pour une première, je ne pouvais espérer mieux, chaque âne est de son côté de la clôture et aucun d’entre eux ne cherche à la franchir. Je n’ai plus qu’à jeter régulièrement un coup d’oeil sur le parc afin de m’assurer que tout se passe aussi paisiblement que maintenant et les laisser séparés jusqu’à la fin de la traite afin que Cadichon ne puisse plus téter.

Il est 15H30 et nos deux animaux semblent avoir bien vécu ce petit éloignement. C’est maintenant pour Quanelle comme pour moi l’heure de notre toute première traite. Je décide de laisser Quanelle libre de tout mouvement et m’installe tranquillement à ses côtés..

C’est bien assise sur mon petit tabouret que je me lance dans cette grande première.

Pour cette première traite assortie d’une douche au lait d’ânesse à cause d’un taon venu déranger Quanelle, j’ai pu tirer 250ml du précieux liquide mais une chose est sûre, j’aurai la peau douce.

Allez Quanelle, donne moi du lait s’il te plaît.

Quanelle ne faisant pas partie de la famille depuis très longtemps, il nous faudra un peu de temps pour que la confiance se renforce et que ma technique de traite soit plus efficace afin qu’elle m’offre de plus grandes quantités de lait.

Il est maintenant temps que Cadichon retrouve sa maman et profite à son tour, puisque c’est l’heure du goûter du lait de cette dernière.

Il est quatre heures, ah la bonne heure…

Biberon et promenade, les chèvres apprécient

Les chèvres boer que nous avons récupéré étant quelque peu faiblardes, la matinée commence par le biberon. En effet, la maman ne semblant pas donner beaucoup de lait, j’ai dû acheter du lait en poudre afin de donner au chevreau et à la chevrette deux biberons d’un litre par jour le matin comme le soir.

Si Heidi a compris rapidement comment téter, il n’en a pas été de même pour Hercule qui n’y arrivait pas. Heureusement, à force de patience, il a fini par comprendre et englouti ce premier biberon jusqu’à la dernière goutte.

Cet après midi, en compagnie de Manon, fille d’une amie venue me donner un coup de main pendant quelques jours, nous avons joué aux bergères en les promenant afin de les amener paître de l’herbe fraîche. C’est avec les rejets du prunier qu’elles se sont régalées.

Les chèvres d’Afrique du Sud débarquent à Sagy

Félicie, Heidi et Hercule nous ont rejoint ce matin. Il s’agit d’une chèvre Boer, de sa chevrette et de son chevreau.

La chèvre Boer est apparue au début des années 1900 dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud. Les éleveurs ont commencé à sélectionner pour une chèvre démontrant une bonne conformation bouchère, une croissance et une prolificité élevées, un pelage court blanc sur le corps et rouge sur la tête et le cou. Ces éleveurs ont ainsi développé une chèvre spécifiquement bouchère qu’ils ont appelés en langue afrikaans « Boerbok », signifiant « Chèvre du fermier » (source: Wikipédia).

Hercule ne semblant pas en très grande forme, j’ai décidé de le vermifuger immédiatement au biberon. Je m’occuperai ensuite de sa sœur et de sa maman.

Nos trois chèvres peuvent maintenant découvrir leur environnement et continuer le travail des ânes : la tonte de la pelouse.

Vous trouverez à la rubrique les animaux une amusante photo de Félicie