
À l’occasion de cette nouvelle année, pour toute commande passée sur le site entre le 9 et le 31 janvier 2013, l’Âne à Nath vous offre un savon au lait d’ânesse Simpliss’Âne.
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L'Âne à Nath - Ânière & savonnière
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Nos Ânes ayant pâturé tout l’été se trouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue. Avec l’arrivée de l’automne et la baisse des températures, je ne peux plus compter sur la repousse de l’herbe. Comme je possède une friche située à 500m de la maison, je vais clôturer une parcelle afin d’y mener Rimelle et Apalou pour qu’ils puissent profiter de cette belle herbe avant qu’elle ne soit recouverte par la neige.

Le cadre est calme et agréable, proche de la rivière « La Vallière » et du village de Sagy. Apalou se trouve très vite à son aise.

Mais c’est Rimelle qui découvre ce qu’il y a de meilleur dans cette friche : Les p’tites boules rouges !

Puisque Cadichon sera un jour un âne adulte et qu’il me faudra alors le vendre, je me dois de l’éduquer afin qu’ils se sente bien et dans ses sabots, et dans sa future famille. Quelques exercices courts mais réguliers permettent un apprentissage serein et « tout en douceur »
Lorsque l’on rentre dans un parc, comme ce n’est pas à l’humain d’aller vers l’animal, j’appelle systématiquement Cadichon pour qu’il vienne à moi.

Avant de commencer un exercice, rien ne vaut caresses et câlins pour mettre mon ânon dans les meilleures conditions.

Je présente ensuite le licol à Cadichon…

… avant de le lui passer.

Je commence par une marche en main sans tension sur la longe…

…sous l’oeil attentif d’Hestia.

Cadichon comprend rapidement le « Stop », ordre important dans l’éducation d’un âne.

Après chaque exercice, des félicitations s’imposent.

Enfin, une fois le licol enlevé, je ramène Cadichon à sa maman.

Voilà ce que mes enfants m’ont rapporté de leurs vacances d’été chez Papy Jacques, leur grand père paternel.

C’est bien mon beau père que l’on voit chevaucher cet âne (qui est peut-être une mule) sur cette photo prise en 1949.
Joli clin d’œil sur le passé qui explique peut-être une prédisposition de mon mari pour me suivre dans cette belle aventure.
C’est aujourd’hui les deux mois de Cadichon, je vais enfin pouvoir traire sa mère. Les ânesses, contrairement aux vaches n’ont que peu de réserves de lait, elles le produisent au fur et à mesure et, si je souhaite qu’il m’en reste, je dois séparer durant quelques heures la maman de son ânon.

Pour que Quanelle puisse me donner son lait, elle ne doit pas non plus être éloignée de son « fiston » qui doit rester dans son champ de vision car la sécrétion de l’ocytocine (hormone déclenchant la lactation) est provoquée par la stimulation de l’ânon. Ma mission de ce matin est donc de modifier mes parcs afin que je puisse séparer puis remettre ensemble nos deux ânes le plus facilement possible.
Dans un premier temps, je vais mettre Quanelle et Cadichon dans un autre parc afin de pouvoir déplacer celui qu’ils occupent actuellement et dans lequel ils ont mangé toute l’herbe disponible.

L’aide des enfants n’est pas de trop car je dois enlever la clôture électrique et les piquets pour installer mes ânes dans une pâture qui dispose de suffisamment d’herbe pour les nourrir quelques jours.

Pendant que nous nous attelons en famille à ce labeur, Cadichon se défoule en faisant des cabrioles, en courant et en bondissant dans tous les sens.


C’est amusant de le regarder faire mais ce n’est pas comme ça que le travail va avancer. Je dois finir de monter ma clôture et Claude doit brancher l’électrificateur car n’oublions pas qu’il s’agit de la première séparation de la maman et de son bébé et que je ne sais pas comment tout cela va se passer.

Il est midi et tout est prêt, je ramène Quanelle et Cadichon dans leur nouveau parc que j’ai coupé en deux afin de les séparer l’un de l’autre.

Pour une première, je ne pouvais espérer mieux, chaque âne est de son côté de la clôture et aucun d’entre eux ne cherche à la franchir. Je n’ai plus qu’à jeter régulièrement un coup d’oeil sur le parc afin de m’assurer que tout se passe aussi paisiblement que maintenant et les laisser séparés jusqu’à la fin de la traite afin que Cadichon ne puisse plus téter.
Il est 15H30 et nos deux animaux semblent avoir bien vécu ce petit éloignement. C’est maintenant pour Quanelle comme pour moi l’heure de notre toute première traite. Je décide de laisser Quanelle libre de tout mouvement et m’installe tranquillement à ses côtés..

Pour cette première traite assortie d’une douche au lait d’ânesse à cause d’un taon venu déranger Quanelle, j’ai pu tirer 250ml du précieux liquide mais une chose est sûre, j’aurai la peau douce.

Quanelle ne faisant pas partie de la famille depuis très longtemps, il nous faudra un peu de temps pour que la confiance se renforce et que ma technique de traite soit plus efficace afin qu’elle m’offre de plus grandes quantités de lait.
Il est maintenant temps que Cadichon retrouve sa maman et profite à son tour, puisque c’est l’heure du goûter du lait de cette dernière.
