Carnet du jour dans le poulailler

Lundi dernier, en apportant le déjeuner matinal des poules, j’ai été surprise de voir que beaucoup manquaient à l’appel de la nourriture. Mais où sont elles donc passées ?

Mes interrogations ont vite été levées lorsque j’ai vu un premier cadavre près du grillage du poulailler, mon joli coq était mort. Un peu plus loin, ce sont deux poules que j’ai découvert ainsi.

Pendant que les survivantes mangent, je fais le compte des absentes : dix manquent à l appel, c’est 50% de mon cheptel qui a servi de nourriture à des chiens ou des renards.

Difficile de commencer sa journée de travail dans de telles conditions mais je n’ai pas nourri tous les animaux et je dois malgré tout continuer ma journée de travail. C’est en allant chercher du foin que je découvre dans le fenil une poule grise, vivante, couchée sur une botte.

Qu'il est bon d'être au calme
Qu’il est bon d’être au calme

Lorsque je m’approche d’elle pour la faire descendre du fenil afin qu’elle puisse aller manger avec ses congénères, voilà qu’elle se met à ronfler. J’insiste un peu et je découvre six jolis petits poussins.

Les nouveau-nés
Les nouveau-nés

Décidément, ce lundi n’est pas une journée comme les autres, c’est tout de même un peu tôt dans la saison pour que naissent des pioupious !

Je descends tout le monde dans la grange et improvise une nurserie ou les bébés seront à l’abri du vent et trouveront de la chaleur sous le ventre chaud de leur maman.

Après la mort, la vie, c’est sur cette note joyeuse que ma journée continuera

Il n’y a pas que des grosses bestioles

Il n’y a pas que des grosses bestioles qui naissent et vivent chez L’Âne à Nath. Voici trois poussins récemment nés qui cassent la croûte avec leur maman.

Piou piou
Piou piou

La faim justifie les moyens


Premier ânon 100% “Made in L’Âne à Nath”

Tout à commencé un 27 avril 2013 avec une première saillie pour Apalou mon mâle reproducteur. Une fois les chaleurs de Quanelle détectées, j’ai présenté Apalou à sa promise.

Quanelle exprime clairement ses envies
Je suis belle quand je suis amoureuse.

La saillie s’est effectuée en main afin d’une part de pouvoir intervenir en cas de problème et d’autre part pour être sur de la monte.

La saillie se déroule bien.
Sans commentaire…

Deux jours plus tard, j’ai procédé à une deuxième présentation afin de vérifier si l’ânesse acceptait toujours le mâle. Si Quanelle ne voulait pas, Apalou, quant à lui, voulait : quel rodéo ! Nous nous mettons à l’abri de ce surplus de testostérone pendant que s’engage une folle course poursuite avec ruades et mordillages. Je suis obligée d’attendre que Quanelle soit suffisamment éloignée d’Apalou pour enfin réussir à les séparer.

Apalou devra se faire une raison car il doit rester avec Quanelle jusqu’au mois de février 2014, période à laquelle je décide de séparer les deux ânes afin de ménager mon ânesse pendant la fin de la gestation (12 à 13 mois) mais également pour l’habituer a rentrer au box lorsque les soirées sont trop fraîches.

Début avril, Quanelle met de la mamelle. Le 10, on peut voir sortir un liquide lorsque l’on presse le trayon. La vulve se dilate de temps en temps. Le vagin est rose clair.

Lundi 14, la vulve reste dilatée et le vagin s’est foncé. Je vérifie le cycle lunaire et m’aperçois que la pleine lune tombe le lendemain. Malgré la forte probabilité de naissance, je décide au vu de la clémence du temps et puisque j’ai sécurisé mon parc de ne pas rentrer Quanelle ce soir là.

Au petit matin, Quanelle protège quatre petites pattes encore mouillées. Le placenta est évacué dans son intégralité. L’Ânon est quasiment sec, Quanelle a bien travaillé. C’est maintenant à mon tour de bosser, j’installe la maman et son petit dans un box pour pouvoir plus facilement surveiller tout ce petit monde, je désinfecte le cordon puis m’assure que le petit tète bien et fait ses mictions.

353 jours plus tard, me voilà !
353 jours plus tard, me voilà !

J’attendrai jeudi l’arrivée du vétérinaire pour faire les injections de Trivalent et de sérum antitétanique.

 

J'ai enfin un nom : Éclair
J’ai enfin un nom : Éclair

Il aura fallu à ce petit ânon attendre vendredi pour avoir un nom. Merci à vous tous qui me suivez sur Twitter, Facebook et Google + pour m’avoir données toutes ces idées de noms.

Un belle surprise ou la naissance d’un chevreau

Gigi, le 13 décembre 2013 au jour de son arrivée à la maison
Gigi, le 13 décembre 2013, jour de son arrivée à la maison

Hier, en entrant dans la bergerie pour nourrir mes bêtes à cornes, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une petite boule de poil au fond du box de Gigi, ma jolie chèvre Rove achetée au mois de décembre. Je savais bien qu’elle était pleine aussi, je surveillais ses mamelles tous les matins et rien ne présageait hier une naissance imminente: pas de grosses mamelles, pas de cire au bout des trayons et une vulve non dilatée. Cette absence de signe n’a pas empêché Gigi de mettre au monde toute seule, comme une grande et sans l’aide de personne une jolie boule de poils chamoisée. Heureusement, j’avais fini de nourrir mes autres animaux. J’ai donc pu sécher le petit animal et vérifier que la maman allait bien. Une fois tout ceci fait, j’ai installé Gigi et son petit dans le box d’en face que j’avais préparé et généreusement paillé pour cette occasion.

Même si cet hiver n’est pas des plus rigoureux, je décide par précaution d’installer la lampe à infrarouge afin d’être certaine que le nouveau né ne prenne pas froid et là, loi de Murphy oblige, je m’aperçois que l’ampoule a grillé. Comme il est déjà 18h00, je vais de toute urgence en acheter une avant la fermeture des magasins.

Je suis bien au chaud sous la lampe
Je suis bien au chaud sous la lampe

Une fois la lampe installée et le chevreau au chaud, je vais chercher de l’éosine afin de nettoyer le cordon ombilical du nouveau né. Loi de Murphy bis, je n’en ai presque plus, il me reste juste de quoi faire un premier nettoyage du cordon afin qu’il commence à sécher.

C'est beau la confiance.
C’est beau la confiance.

Le petit mâle se laisse tranquillement faire puis se remet sur ses pattes afin d’aller téter sa maman. Je reste encore quelques minutes pour profiter de cet événement et assister à la première miction de “bébé”.

Je dois désormais surveiller la prise de poids du chevreau car les mamelles de Gigi ne sont vraiment pas très grosses pour le moment. Une alimentation plus riche et un peu d’huile essentielle de fenouil devront l’aider à produire plus de lait.Il faut également que je lui trouve un nom commençant par la lettre “J”