Un Briard au travail – 3ème épisode – La vidéo

Les lecteurs qui suivent ce blog le savent, ma chienne Hestia, jeune berger de brie d’un an m’aide tous les jours à sortir et à rentrer mes chèvres.

Comme je l’ai raconté il y a peu, lorsque le temps le permet, mon jeune chevreau Ivoire sort avec les « grands » et passe la journée dans le parc. Ce cabri est curieux de tout et comme il est encore tout petit, il passe à travers les mailles du parc. Heureusement, Hestia veille.

Je te surveille Ivoire, ne t'éloigne pas.
Je te surveille Ivoire, ne t’éloigne pas.

Ma chienne, instinctivement prend son rôle de berger très au sérieux et, dès qu’Ivoire sort du parc,  se positionne de façon à l’empêcher d’aller plus loin. Lorsqu’il fait mine de s’éloigner, Hestia le ramène dans son parc tout en douceur puisqu’à priori elle se rend compte qu’il s’agit d’un bébé. Mais quoi de mieux qu’une vidéo pour vous montrer sa façon d’agir ?

 

Réfection du plancher du fenil

C’est décidé, aujourd’hui, vu qu’il ne fait pas trop mauvais, je vais réparer le plancher de mon fenil car chaque fois que je prépare les filets à foin de mes ânes, je risque de passer à travers.

Le sol est jonché de vieux foin
Le sol est jonché de vieux foin

J’ai jusqu’à présent entreposé ici mes rouleaux de paille et de foin sur cet amas de vieux foin sec et poussiéreux. Je dois avant toute chose faire du nettoyage et évacuer tout ça par petits bouts afin de remettre des planches au fur et à mesure là où il en manque.

Le plancher est en mode "gruyère"
Le plancher est en mode « gruyère »

J’en profite également pour vérifier l’état des lattes existantes et pour remplacer celles qui le nécessitent.

Réfection du plancher
Vue de la bergerie

Heureusement, la construction typique du bâtiment d’exploitation me permet de me débarrasser facilement de tout ce foin.

Bâtiment d'exploitation Bressan
Bâtiment d’exploitation Bressan

Ce n’est pas le brouillard Bressan qui opacifie la photo ci-dessus, c’est la fumée que dégage ce mélange de poussière, paille et foin entrain de brûler.

 

Allumez le feu...
Allumer le feu…

Un Briard au travail – 2ème épisode

Comme l’herbe commence enfin à pousser, je déplace régulièrement le parc de mes chèvres. Je dois donc tous les jours sortir Félicie, Heidi et Hercule de la bergerie afin de les emmener paître.

Chouette, un travail qui me plaît.
Chouette, un travail qui me plaît.

S’il y a quelqu’un qui m’aide et qui prend plaisir à le faire, c’est Hestia, mon Berger de Brie.

Allez, c'est parti, on y va pépère.
Allez, c’est parti, on y va pépère.

Apalou nous regarde passer pendant que je tiens Hercule et Félicie. Heidi suit le mouvement et Hestia est là pour la rappeler à l’ordre si toutefois il lui prenait l’envie de quitter la troupe.

Plus vite les filles, un peu d’exercice ne peut nous faire de mal.
Plus vite les filles, un peu d’exercice ne peut nous faire de mal.

À l’approche du parc, ma chienne accélère le mouvement car si les chèvres sont trop sages, ce n’est pas drôle alors que lorsqu’une d’entre elle s’écarte du chemin, Hestia est toute heureuse de la ramener dans le rang.

Chèvres Boer
Enfin tranquilles, nous pouvons maintenant goûter à cette herbe toute fraîche.

Les chèvres sont arrivées à destination, elles découvrent leur nouvelle pâture. Il ne me reste plus qu’à jouer avec Hestia pour la remercier.

Laquelle de nous deux s'éclate-t-elle le plus ?
Laquelle de nous deux s’éclate-t-elle le plus ?

 

Expressions animales n°2

Notre spécialité est bien entendu l’élevage d’ânes mais vous trouverez chez nous comme dans toute ferme différents animaux. Même si ceux-ci sont d’espèces différentes, ils peuvent vivre en harmonie et entre eux, et parmi les humains comme le montrent les photos ci dessous.

Le sourire de Félicie, chèvre Boer
On ne peut même pas envoyer un SMS sans être photographié !
Hé, tu peux nous laisser dormir, s’il te plaît ?
Peut-être qu’ici je ne me ferai pas jeter…
Enfin un endroit sûr pour se détendre…

Les joies de l’hiver

Les premières gelées étant arrivées, tout fonctionne au ralenti ou ne fonctionne pas du tout. Les tuyaux du puits se sont mis en grève, les ânes ne trouve plus rien à manger au sol, mes neurones  et mes petits muscles sont mis à rude épreuve pour contrecarrer les lois de Mère Nature.

Non ! Je ne suis pas un chamois.
Non ! Je ne suis pas un chamois.

J’ai été obligée de réquisitionner le four à pain pour  Rimelle et Apalou afin d’une part de les abreuver plus facilement avec l’eau de la maison et d’autre part pour qu’ils aient les pieds au sec.

Le four à pain
Et la fournée de pain, elle arrive ?

 

Je n’ai pas changé Quannelle et Cadichon de place; en contrepartie, je leur amène l’eau à l’aide de seaux.

Afin de combattre le froid, les rations alimentaires sont augmentées et je dois casser la glace qui s’est formée dans les bacs plusieurs fois par jours pour que mes animaux puissent boire.

On the rocks ?
On the rocks ?

Mais je ne me plains pas car pour le moment l’hiver à été plutôt clément, ce qui me laisse l’opportunité de mieux connaître mes parcelles (celles qui sont le plus gorgées d’eau) et d’essayer d’envisager de nouvelles solutions pour les années futures.

La nature ne se dompte pas, on doit faire avec tout en recherchant les moyens qui vont nous faciliter le travail. Quel beau challenge….